SUD éducation - aux côtés de l'intersyndicale - a rencontré le nouveau directeur académique des services de l'éducation nationale, Gilles Neuviale.
En guise de bienvenue, notre syndicat a rappelé au DASEN qu'il n'attendait rien d'une telle rencontre. L'administration qu'il représente est chargée d'appliquer une politique nationale qui dessert en tous points les intérêts des personnels et des élèves. Nous le mesurons lors de chaque instance : le DASEN, ses adjoints et son secrétaire général sont des gestionnaires qui méprisent les réalités du terrain.
SUD éducation 44 n'a pas manqué de souligner la capacité de notre département à se mobiliser et à construire des rapport de force. La grève du jeudi 5 décembre - majoritaire dans l'éducation - en est un bon exemple.
Car c'est bien par la mobilisation que nous obtiendront des recrutements massifs et la revalorisation nécessaire de nos métiers, pour la construction d'une École émancipatrice !
Au delà de ces revendications essentielles, SUD éducation 44 a demandé au nouveau DASEN :
- D'exprimer clairement que les professeur-es des écoles ont le droit et la possibilité de participer à des Réunions d'Information Syndicale en remplacement d'une constellation. Les DASEN cultivent l'art du flou et celui ci ne fait pas exception : s'il a commencé par préciser que le cadre légal le permettait, il a terminé son intervention par nous indiquer "qu'il n'y était pas favorable". Retenons que la loi est de notre côté et continuons de participer à des RIS en lieu et place des constellations.
- De permettre à chacun et chacune de choisir son temps de travail en acceptant toutes les demandes de temps partiels sur autorisation. Le DASEN a indiqué être dans la droite lignée de la politique de son prédécesseur. Comprenez : les situations seront étudiées au cas par cas et de nombreux et nombreuses collègues risquent de se voir à nouveau refuser leur temps partiels.
- De cesser toute pression à l'encontre des équipes qui se mobilisent pour trouver des solutions de logement pour des familles à la rue. Sans gêne aucune, le Directeur Académique a indiqué que les interventions des IEN (qui ont demandé à des équipes de rendre des comptes quant à leurs actions citoyennes) visaient à protéger les enseignant-es, en leur rappelant leurs droits et devoirs.
- De soutenir les nombreuses écoles orphelines du département.
Notre organisation syndicale lui a enfin rappelé les nombreux motifs d'inquiétude qui subsistent quant à la fermeture du collège Rosa Parks. La mixité sociale ne se décrète pas, et surtout ne peut être un prétexte pour supprimer des moyens !