Travailler plus pour gagner des miettes : non merci !
Les syndicats et les personnels de l'Éducation nationale demandent des augmentations de salaires. Avec l'inflation, l'augmentation de la charge de travail et la hausse du niveau d'études demandé, la demande est plus que justifiée. La réponse du ministère ? Un "socle" insuffisant et un "Pacte" enseignant. De pacte il n'a que le nom car le ministre l'impose en force malgré le désaccord des organisations syndicales.
Ces mesures ne concernent que les personnels enseignants, ignorant totalement les AESH et AED, pourtant franchement mal payé-e-s...Le socle concerne uniquement les primes de professeur-e-s alors que ce que nous demandons, c'est une réelle revalorisation des salaires et le dégel du point d'indice pour faire face à l'inflation galopante. En effet, les primes ne sont pas prises en compte dans les cotisations sociales et le calcul de la retraite.
Puisque ces augmentation sont ridicules, le ministère s'est senti obligé de proposer un peu plus : des missions supplémentaires rémunérées sous forme d'indemnités. Ces missions ? Du soutien en français et maths pour les 6ème, le remplacement de collègues, de l'aide aux devoirs, les stages de réussite, la participation à des projets institutionnels, etc. Au lieu de recruter des personnels pour accomplir ces missions, le ministère préfère les refourguer à des profs déjà en poste et déjà surchargés de boulot !
Pour mobiliser vos collègues, vous trouverez joint à cet article deux diaporamas d'information sur le Pacte (à utiliser notamment en heure d'info syndicale).
Vous trouverez aussi un modèle de courrier à transmettre à sa hiérarchie pour refuser le dispositif.