Depuis son arrivée la directrice des services académiques restreint grandement la possibilité de travailler à temps partiel.
En effet, l’année dernière nous avions déjà dénoncé les dérives des contraintes d’accès à l’obtention d’un temps partiel sur autorisation : risque d’épuisement professionnel pour les enseignant-es dont l’organisation de la vie privée ne permet pas d’être concilier avec la charge de travail, de stress accru par le fait de devoir jongler entre des obligations de services à 100% et la disparition de temps pour soi, d’irritabilité pour ceux et celles qui se voient notifier une réponse négative qui s’ajoute au manque de reconnaissance généralisée de notre administration… Encore une fois les conditions de travail sont dégradées au motif de faire des économies.
Derrière ces refus systématisés, se cachent les coupes budgétaires et les lignes de gestion décidées par notre ministère pour éviter le recrutement massif dont l’éducation national à besoin. La directrice académique l’avait annoncée, l’année dernière, lors d’une audience demandée par les syndicats : le problème ne venait pas d’un manque de postes ou d’enseignant-es mais bel et bien des temps partiels trop nombreux.
Les 7 organisations syndicales éducation de Loire-Atlantique ont déposé un préavis de grève pour contraindre la DASEN à accepter ces demandes de temps partiels.
Si la Directrice Académique n’infléchit pas sa position, l’intersyndicale appelle à une première journée de grève le jeudi 25 mai, jour de la CAPD.